Nous avons l’élan de méditer et nous ne savons pas comment faire.
Si nous nous essayons à nous asseoir, tranquille pour un moment, les pensées arrivent et nous avons l’impression de ne pas pouvoir ou savoir méditer ; peut-être même que la méditation, ce n’est pas pour nous, les autres semblent y arriver et nous, non. Du coup, au lieu de nous apporter plus de paix, ces temps de méditation deviennent de nouvelles occasions d’insatisfaction, d’enjeux, de conflits intérieurs, de jugements sur nous-même…
Bref, nous finissons par abandonner notre aspiration à méditer, faute de moyens pour faire face à tout ce que soulève en nous le fait de nous asseoir simplement sans rien faire.